jeudi 24 juin 2010

Enfin le livre est !


Pour que mes (futurs) lecteurs ne soient pas trop désorientés en cas de lecture interrompue, j'ai choisi une structuration des chapitres par région. Ainsi, cela permet de lire quelques pages tout en dégustant les confiseries d'une région particulière avant de passer, ou non, à la suivante.

A l'intérieur de chaque chapitre, j'ai prévu des renseignements sur chaque région, son histoire, sa géographie et les villes où sont produits les bonbons. Dans la mesure du possible, je me suis efforcé de trouver une anecdote croustillante relative à chaque confiserie.

Afin que la lecture soit aisée et que les pages n'aient pas trop une allure monobloc, j'ai décidé de les agrémenter à l'aide de photos spécifiques venant étayer les sujets choisis.

Pour se procurer une image sur le web, rien de plus facile, en apparence... car à l'usage, ce n'est pas si évident. En effet, deux options sont offertes selon que l'on accepte ou pas de payer pour les obtenir. Moyennant une somme modique, on peut aisément télécharger des images de bonne qualité sur des sites tels que "Photolia" par exemple. La difficulté que j'ai rencontré a été liée à une offre plutôt ténue en matière de confiseries.  Restait donc l'option Google image, aisément accessible, mais qui laisse apparaître un certain flou juridique en terme de droit de propriété !

Dans un premier temps, j'ai essayé de contourner cette difficulté en dessinant les images trouvées à l'aide de crayons de couleur. Mais mes talents de dessinateur ayant vite trouvé leur limites, j'ai alors tenté de trouver une main artistique auprès de jeunes étudiants souhaitant arrondir leur fins de mois.

Mais là encore, logique économique oblige, je me suis vite rendu compte le temps nécessaire à la réalisation d'un dessin était disproportionné par rapport à la somme que je proposais en rémunération...

C'est finalement un collègue de travail qui m'a apporté la solution adaptée. En effet, sa fille, provisoirement sans emploi, avait fait des études dans le domaine du graphisme et possédait un logiciel et une table graphique permettant de réaliser les retouches que je souhaitais.

En définissant un cahier des charges spécifique pour chaque image et en parvenant à un accord négocié sur le tarif unitaire, je suis parvenu à obtenir une cinquantaine d'images suffisamment retravaillées pour qu'on ne puisse plus pouvoir arguer d'une quelconque reproduction.

Luxe de précaution me direz-vous ! peut être, mais au moins je ne serai plus embêté sur ce sujet par la suite.

La rédaction du livret, que j'avais initialement planifiée sur une semaine de congés, durera en fait plus de six mois. Et ce n'est qu'au prix du sacrifice de nombreux weekend et de longues soirée laborieuses que j'ai réussi à renseigner la totalité des chapitres selon le canevas que je m'étais fixé.

Certes je n'est pas atteint un niveau de haute littérature, mais j'étais toutefois assez fier du travail accompli.

La plus grande difficulté, quand on rédige à partir d'informations obtenus sur le net, c'est d'éviter le plagiat. Car si l'on use (abuse) du contenu dupliqué, il ne reste plus qu'a aller s'acheter une petite pelle et un petit seau en plastique et aller jouer dans le bac à sable de Google. Et ce, pour longtemps..!

 Une autre gageure tient dans la suppression des fautes d'orthographes. J'ai bien eu recours aux différents correcteurs automatique d'orthographe, mais rien n'y faisait cela n'a pas été suffisant.  Chaque relecture que je confiais à un tiers apportait son lot de surprises, avec parfois même des contradictions par rapport aux corrections précédentes. Personnellement, je m'étais trop impliqué dans la rédaction pour que ma capacité de discernement ne soit pas fortement altérée. Mon esprit était comme inhibé par le fond au détriment de la forme et je découvrais chaque nouvelle faute avec stupeur.

J'ai donc procédé méthodiquement par analogie avec avec le tamisage du sable, en utilisant des filtres successifs afin d'obtenir une granulométrie parfaite, c'est à dire le zéro faute. 

Je pensais avoir terminé cette phase au combien pesante de correction, quand une de mes collaboratrices me proposa de vérifier à son tour. Ancienne championne de dictée, elle m'a retrouvé encore des fautes passées au travers des mailles et surtout m'a apporté une réponse définitive quant aux tournures grammaticales sensibles, si spécifique de notre langue !

Ce n'est qu'à cette ultime étape que je me suis écrié, dans un soupir de soulagement: "Enfin, le livre est!".

1 commentaire:

  1. "Certes je n'est pas atteint un niveau de haute littérature, mais j'étais toutefois assez fier du travail accompli."
    n'est = avoir ou être ? Je penche pour avoir mais je dis ça, je dis rien...

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