mercredi 10 février 2010

Le logo du type


Le choix du nom étant entériné, il me restait alors à donner une identité propre à ma future société.

Notamment à l’aide d’une représentation  unique permettant de la reconnaître du premier coup d’œil.  En règle générale, les sociétés optent pour la création d’un logotype. Ce dernier étant souvent une marque écrite à l’aide d’une fonte de caractères spécifiques disposés d’une manière particulière mais tout en restant lisible.
Mais je voulais davantage qu’un simple logo qui stylise le nom de la société, c’est pourquoi je me suis efforcé de lui associer une insigne adaptée qui représente au mieux l’image de marque souhaitée.  

Je me suis donc livré à un brain storming pour trouver un graphisme qui me permette de représenter une auberge et sa notion sous-jacente de convivialité. Il me fallait également faire ressortir le produit sélectionné, en l’occurrence des confiseries. De plus, je devais intégrer une base commune pouvant être utilisée par la suite pour la distribution d’autres produits comme les fromages par exemple.

Mes premières élucubrations ne furent guère convaincantes car je m’efforçais alors de copier l’existant.
En fait, je suis parti d’un simple croquis griffonné au stylo à bille sur mon agenda lors d’une conférence téléphonique. 

Je gardais en tête mon observation faite au Mc Donald’s à savoir une tentative d’« humanisation » de mon logo pour en faciliter son appropriation par des consommateurs non avertis.

De plus, voulant vendre des confiseries, je souhaitais utiliser des coloris qui aiguisent l’appétit rien qu’en les regardant.  Mon cahier des charges étant défini dans les grandes lignes, je me suis mis en quête d’un prestataire infographiste pour concrétiser ma représentation.

Pour y parvenir, j’ai donc fait appel au très classique moteur de recherche Google. Puis, je me suis livré à une analyse détaillée des propositions présentées sur les 3 premières pages de résultats.

Ensuite, j’ai mis un filtre sur le coût avec un prix plafond de 300€ TTC. Ne me restait alors plus qu’à regarder les prestataires qui exposaient leurs réalisations et choisir les plus attractives et proches de mon domaine d’activité. Comme quoi il est très important d’avoir une vitrine de réalisations bien étoffée.

J’ai finalement retenu un prestataire qui demandait un montant de 250€ TTC (payable d’avance) ce qui m’a semblé raisonnable et en ligne avec le budget que je m’étais alloué. De plus, ce prestataire, au demeurant fort compétent, présentait la particularité aguichante de proposer un nombre de modifications illimitées pour parvenir à finaliser le logotype désiré.

J’ai toujours été dubitatif quant à ce genre de proposition commerciale. Car à l’évidence, ne serait-ce que pour un motif économique bien légitime, les modifications en question sont forcément … limitées ! sur un plan plus général on peut en effet se demander comment arriver à concilier les notions de créativité artistique et de profitabilité d’une entreprise qui sont à priori antinomiques.

De fait, pour libérer la créativité, il vaut mieux faire abstraction d’un maximum de contraintes dont la variable temps. Alors que pour optimiser la rentabilité d’une entreprise, on a tout intérêt à canaliser, voire figer un maximum de paramètres. C’est une problématique sur laquelle je reviendrai ultérieurement, notamment quand nous aborderons le chapitre de la création d’un site internet.

Mais revenons un instant au cas de mon infographiste et sa proposition commerciale illimitée. En recoupant quelques informations tirées de mon expérience professionnelle et de quelques forums visités sur le net, je me suis livré à un rapide calcul. Bien qu’étant entaché d’incertitudes, il ne doit pas être très loin de la réalité.

Si nous partons sur la base d’un taux horaire chargé de 90€ de l’heure et d’un amortissement du logiciel de 10€, nous arrivons à un coût horaire global TTC de l’ordre de 100€. Ce qui signifie donc que la prestation, pour être rentable, doit être largement en deçà des 2,5 heures. En ce qui concerne la création de mon logo, il y a eu 14 modifications successives … ce qui veut dire environ 10 minutes maximum à consacrer par modification.

En toute honnêteté, je pense que dans mon cas, ce temps a été largement dépassé pour certaines étapes. Sans compter le temps nécessaire pour trouver la bonne idée qui corresponde au cahier des charges fourni.

Bien sûr, il existe des méthodes pour freiner les ardeurs des clients trop exigeants. Je pense notamment à la tactique consistant à espacer et faire traîner les modifications dans le temps en jouant sur l’empressement de son client. Ou bien encore de joindre à chaque envoi une incitation à valider définitivement la dernière proposition faite. .. Quoi qu’il en soit, je pense qu’il faut manier ce genre d’outil promotionnel avec la plus grande circonspection, sous peine d’atteindre la rentabilité propre de l’entreprise.

En cliquant sur l’image ci-dessous, vous pourrez visionner en directe les différentes étapes qui m’ont permis d’aboutir à la création de mon logotype :


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